Le rapport sur l’Economie du Nouveau Monde commandité par la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Ségolène Royal à l’ancienne Députée Européenne Corinne Lepage en janvier dernier adorne depuis le 15 juin le bureau de la Ministre.
Le rapport de 139 pages a été préparé avec minutie par un groupe de travail dirigé par Corinne Lepage et composé de 28 représentants de l’industrie, de la communauté scientifique, des universités et de la société civile.
Le document se structure en 100 réformes essentielles à la transition entre ce que le groupe de travail nomme l’ancien monde et le Nouveau Monde auquel il aspire.
Par économie du Nouveau Monde, on entend « une économie libérée des énergies fossiles et fissiles, connectée, relocalisée et au service de l’humain » mais également un monde aux multi-acteurs qui prend en compte les externalités sociales et environnementales et se veut être le catalyseur du développement de l’économie verte.
Ce Nouveau Monde implique également plusieurs « révolutions » à mener. Révolutions qui sont au nombre de 5 et qui s’appuient en partie sur les réflexions de Jeremy Rifkin, et notamment sur les conclusions tirées de son dernier ouvrage intitulé « La Troisième Révolution Industrielle : Comment le Pouvoir Latéral va transformer l’Energie, l’Economie et le Monde ».
Pour ce faire, des acteurs divers sont nécessaires. Ce sont eux que l’on dénomme les « Acteurs du Nouveau Monde ». Ces derniers sont chargés de faire la scission avec notre modèle actuel qui est décrit dans le rapport comme vétuste et désuet au vu des enjeux économiques et environnementaux actuels auxquels la France doit faire face et le nouveau.
Il est estimé dans le rapport que l’ancien monde, dans lequel nous évoluons encore, est dépassé. En son sein, l’Etat y est dépeint comme frileux, le rapport décrit le consommateur comme «
En effet, certains secteurs sont soumis à ce dépassement. C’est le cas du secteur de l’énergie en France qui est bien souvent confronté à des entraves qui limitent le développement de l’innovation et des structures innovantes telles que les start-ups. Ces blocages empêchent ainsi le secteur de connaître l’essor qu’il devrait.
Ainsi, il est difficile pour une start-up française dans le domaine de l’énergie de trouver sa place aux côtés de grands groupes semi-étatiques. Bien que des initiatives de rapprochement entre petites et grandes structures existent (l’Open Innovation en est un exemple), les voix des petites structures ne sont généralement que peu ou pas assez entendues.
Les innovations issues de start-ups sont mises en concurrence avec ces mêmes groupes semi-étatiques dont les moyens paraissent illimités en comparaison.
C’est pourquoi, le groupe de travail s’est attelé à proposer des solutions réglementaires, économiques et fiscales, afin d’effectuer la transition entre les mondes.
Les points primordiaux de ces solutions sont : la création d’une marque fédératrice « France Avenir », pour encourager l’innovation et dans le même temps développer un accélérateur numérique de mise en synergies et enfin construire ensemble le Mouvement des Entreprises pour la Nouvelle Economie (MENE).
Le rapport place l’énergie au centre et une place importante est accordée à la nécessité de passer aux énergies renouvelables. C’est pourquoi l’une des prérogatives principales présentée dans ce rapport est de « prendre le virage du solaire ». Ont également été mis en avant la mise en place d’une révolution numérique de l’énergie ainsi que de « faire de l’Outre-mer la vitrine d’un modèle de développement du sud ».
Reuniwatt a déjà pris ces tournants. En effet, en tant qu’entreprise du Soft Grid, experte du solaire, Reuniwatt, originaire de La Réunion, possède une légitimité indiscutable sur les thématiques abordées par le rapport de Madame Lepage.
Reuniwatt se dresse parmi les Acteurs du Nouveau Monde : une contribution a été transmise à Madame Lepage et à son équipe, mettant en avant l’importance de la prévision de la production photovoltaïque, notamment pour « prendre le virage du solaire ». L’entreprise Reuniwatt est ainsi mentionnée à plusieurs reprises dans le rapport « L’économie du Nouveau Monde ».